Certains cris semblent sortis d’un long et tortueux
Boyau de silence, d’autres s’engouffrent on ne sait
Où, sous le sable, en pleine mer, dans le bec béant
Des goélands, les remous de cargos lourds de bois.
Ou piquent le ciel de mille peurs enfouies, des cris
De la nuit, au bout des nuages en quête de caresses.
Cris des mains, des visages oubliés. Oh, la lumière
Du cri d’agave, dans l’espoir d’une fleur, mortelle.
21 08 17
San Carlos de la Rápita, 20 08 17, 16h14. ©JJM