Dans le genêt, une coccinelle, goutte de sang. Une fleur
l’absorbe, le parfum de ton corps soudain, envahit le ciel.
Tu n’entendras plus ma voix, coccinelle immobile, cœur
d’un soleil de velours. Les nuages tombent, l’oiseau vit.
Attendre la nuit, nos vies ébréchées. Nos mains glissent.
Fleuve, notre lit. Dormons sur la dune à l’abri des oyats.
30 06 17