Pourquoi redouter de perdre ton âme, / De blesser ton corps, avançant sur un / Sentier à flanc de roche, oh, laisse-toi/ Guider, ne te retourne pas, au fond de
Toi, inébranlable au fort de la tempête, / Écoute William, scintille ce qui jamais / N’est chemin tracé ni prévisible. Mais / Ta création et ta liberté, à faire pâlir le
Soleil. Là, se tient l’étoile des barques / Désemparées. Rien n’assèche le torrent / Offert aux cailloux, à la forêt profonde,
Au vent furieux ou caressant, à l’abîme / Du ciel. La douceur de la bouche aimée / Est infinie, la vie est un rêve de voyage.

Visages, sculpture : Visage féminin, XVe s., m. des Augustins ; Forgeron, XIXe s. J. Dalou (1838-1902), m. d’Orsay, Paris ; dessins 25 et 26/11/19, graphite, pierre noire ; sonnet ©JJM