Dans l’atelier du peintre, au sol éparpillés, boîtes
d’archives ficelées, sacs de toile dodus, col serré,
caisses empilées d’une compagnie africaine, bols
remplis de coquillages, où tempêtes, alizés, duos
d’amour s’enlacent. Des tissus chinois retiennent
le moindre souffle ou parfum. La fenêtre ouverte
donne sur la mer. La musique inonde le ciel et les
palmiers frissonnent. Sur le sable, des bois flottés.
21 08 17
San Carlos de la Rápita, 20 08 17, 16h31. ©JJM