J’aime les ombres enluminées, nocturnes,
valses, danser, de la pierre la résistance et
la fragilité, elle consent à la blessure, elle
n’humilie pas la main, et dessiner. J’aime
les voix d’opéra, les statues antiques et le
bois africain, le chant des piroguiers le cri
des nuits noires, les airs de jazz, oh, jouer,
te voir danser. J’aime les corps syncopés.
J’aime la nuit que le jour nargue enfantin,
mutin, et ton rire, l’été marin, le sable sec,
et ces mots lancés dans le vent, ivres d’air.
La nuit de tes yeux mâtinée de joie, j’aime
les mots manquants, courage de l’art soleil
levant, pieds nus, c’est trop je n’y peux rien.
22 03 17
Dessin perdu ©JJM