Cheval de mer fougueux, puissance de la houle, / Sur le sable se couche, lisse le miroir de sel, où / Se reflète l’éclat du conquérant, cheval d’écume, / Le destin broie ceux qui renaissent, bouche nue,
Corps lumineux offerts au vent, le jour, la nuit. / Rien ne peut éteindre le feu des esprits nacrés. / Rien n’arrête la force de l’aventurier, du marin / Perdu dont l’errance est la création d’un monde.
Voyageurs des siècles, découvreurs de falaises, / De forêts enfouies, de grottes immémoriales, et / Seuls dieux mortels. Jamais le temps ne soumet
Leur sabots de galets, ni le tonnerre de leurs cris, / Lorsque, naufragés poursuivis par les hordes du / Mal, ils entonnent le chant des amours solaires.

Photos : Soleil nocturne, JJM 05 09 16 5h50 ; Statue de la Cour carrée du Louvre, 07 06 17 17h43 ; chapiteau de pilastre, IIIe Ive s., art romain, m. St-Raymond, Tlse, 03 08 18 17h11, sonnet, ©JJM
J’aime beaucoup vos poèmes et infographie. Bravo
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Merci à vous
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