
Je tremble, ne peux rien faire, tends un bras, le miracle
s’accomplit, sans dieu. J’étouffe sous le drap, en boule,
ce n’est rien. Banal drame de l’amour, tragédie de coton.
Oh, à l’opéra, là oui, aimer à mourir, crier, rire et pleurer.
Mais ici, la nuit, les larmes du trop-plein, le ventre griffé.
Il suffit que je me lève, ramasse Le Paradis perdu. Allez.
23 07 17
Maquette pour « Tristan et Isolde », de Wagner. Drame
musical en 3 actes. Le manoir de Tristan, acte III.
Opéra Garnier. Décor. : A. Bailly, M. Jambon. 14 12 1904.
Musée d’Orsay, 09 06 17, 11h32. ©JJM