Je ne veux pas attendre. Attendre est vain, / Espérer, boucher une source avec de l’eau. / Une porte s’est ouverte, où, je ne sais plus, / J’ai détourné la tête, peur du miroir de l’or
Du soir. Enfant, un bloc d’émotion, visage / De biais, être vu, pas vu. Et là, cette porte. / Une fable naît, un patio brille. Ta présence / Entrevue, élégante, légère. Je me suis jeté,
N’ai pas compris, fermée. Pas le vent, non, / Impossible. Une voix lointaine, douce. J’ai / Dû rêver, j’aime. Je vole, c’est ridicule, n’y
Peux rien, et enfant je n’atterrissais jamais. / La porte est restée fermée. Longtemps j’ai / Attendu, mon cœur battait, oui, à se briser.

Photos : Enfant(s), JJM, 04/04/21 ; Palmiers, San Carlos de la Rápita, España, 12/08/17, 16h:36, sonnet ©JJM
Tes poèmes découverts aujourd’hui. Très beaux, très toi … et ces photos ! te reconnais … tellement. Surtout celle de droite, ce petit sourire gêné … Papayoup gêné d’être là, d’être heureux d’être regardé, enfin !
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Ce que tu dis me touche beaucoup… Oui, tu as vu si juste, merci.
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