Qui n’a subi violence / Ne sait ce qu’enfant sait / Ou femme quelle souffrance / Ou l’homme aussi blessé
Dépouillé de l’humain / Par la bêtise crasse / Et frappé de disgrâce / Ni animal ni saint
Balloté par l’ubris / Dans le chaos vidé / De toute liberté / Aveuglé par le vice
De l’autre et de lui-même / Ignorant aviné / Quand des coups assénés / Il tire ce qu’il aime
Mais la nuit taraudé / Par le mal qu’il a fait / Oh l’espoir qui lui reste / Est rongé par son geste.

Photo : Le Violent, 1495, Albrecht Dürer, expo. « Le théâtre des émotions », m. Marmottan-Monet, 30/07/22, 13:01, rien du 25/11/22 ©JJM