Le brouillard n’y est pour rien, la neige ni le froid. / Pourquoi faut-il toujours quitter l’ici sans ailleurs. / Ne vois-tu que le sillage est effacé, Grec antique, / Les yeux crevés. Non, dessous, la douceur, la joie
Trépignent. Un rien suffit, mot ou pas et s’en aller. / Les paroles s’égarent. Au cœur des reflets, la lune / S’affole, le tamtam des âmes crie, le chagrin use / La peau. Le temps blesse le ciel, et la vie résiste.
Je te vois, n’y crois pas, tu te caches. Où, jamais / Ne l’ai su. J’arrive, mon visage est rongé. La rue / Est illuminée. L’abandon est une route escarpée.
Tais-toi, cherche un mot, un seul, et là, tiens-toi. / Insondable est le cœur. Le profond chante et fuit, / Tremble au bout du doigt, se souvient du fil d’or.

Photos : Reflets sur façade, Canal du Midi, Toulouse, 11/10/14, 16:55 ; Sarcophage paléochrétien dit du Comte de Toulouse Guillaume Taillefer, fin IVe-Ve s. ap. J-C., basilique Saint-Sernin, Tlse, 28/03/21, 16:22, sonnet ©JJM