Es-tu certain de n’avoir blessé / Personne. Ton corps est fiévreux, / Ta pensée divague. Oh, ressac de / La colère sur le rocher du crâne.
Coques et oursins se délectent / De riens. Toi, pour qui l’amour
Est phare, aveuglé par la passion, / Par le séisme de l’ombre, sauve- / Toi, plonge, soulève au fond de / L’océan la poussière des abysses.
Tu échoueras au cœur du doute, / De la joie, là où se tient la forêt.
Les esprits veillent et leurs yeux / Jettent des éclats diamantins. Oh, / Le soleil est partout. La mousse / Rouge crépite, comme de la neige.
Un parfum, connu de toi seul, fera / S’envoler tes mains vers la beauté.

Photos : Colonnes et graffitis, Panthéon, Rome, 18/08/18, 19:41-42 ; JJM, Colisée, Rome, 20/08/18, 14:13, texte (De sable un Château, recueil inédit) ©JJM