Le fleuve métallisé

Vite, traverser le cœur de ville et voir le ciel d’automne sur le fleuve métallisé.

Garonne, Toulouse, 11/10/20, 17:21 ©JJM

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Dans la lumière des reflets…

Voir, dans la lumière des reflets, rêver, s’apaiser un moment.

« Je ne veux plus entendre la triste légende que la forêt raconte. / Les chuchotements s’attardent encore parmi les sapins, / les soupirs s’attardent encore dans les feuilles, / les ombres s’attardent et glissent entre les troncs funèbres. / Viens, sortons sur la route où on ne rencontre personne / Le soir rouge pâle rêve le long du fossé silencieux. / La route avance lentement, monte avec précaution / et cherche longtemps du regard la lueur du soleil. » Edith Södergran, Le pays qui n’est pas, « Soir » (trad. suédois, C. G. Bjurström et L. Albertini, coll. Orphée, éd. La Différence)

Place de la Cathédrale Saint-Étienne, Toulouse, 01/02/16, 19:12 ©JJM

Nicolas Bouvier !!

Voir, voyager. Retrouver Nicolas Bouvier.

« La vie nomade est une chose surprenante. On fait quinze cents kilomètres en deux semaines ; toute l’ Anatolie en coup de vent. Un soir, on atteint une ville déjà obscure où de minces balcons à colonnes et quelques dindons frileux vous font signe. On y boit avec deux soldats, un maître d’école, un médecin apatride qui vous parle allemand. On bâille, on s’étire, on s’endort. Dans la nuit, la neige tombe, couvre les toits, étouffe les cris, coupe les routes… et on reste six mois à Tabriz, Azerbaïdjan. » (L’Usage du monde)

L’œil du voyageur, 14/02/16 ©JJM

Le miroir qui coule…

Nul besoin de lever les yeux au ciel pour le voir… Le fleuve joue sa partition.

« Le firmament s’y voit, l’astre du jour y roule ; / Il s’admire, il éclate en ce miroir qui coule, / Et les hostes de l’air, aux plumages divers, / Volans d’un bord à l’autre, y nagent à l’envers… », dit Saint-Amant

Garonne, Toulouse, 26/03/16, 17:24 ©JJM