Pour voir, bien sûr, encore faut-il une fenêtre… Mais elle coupe la vue, et la vision. Il y a ce qui est « du côté de chez Swann », et « le côté des Guermantes ». Proust demande ce qui lie dans un compartiment, les paysages défilant aux fenêtres de droite et de gauche…
Qu’est-ce qui me dit, me dis-je, si à gauche et à droite c’est le Jardin des Tuileries ? Et le ciel, est-il peint sur le rideau, ou derrière ? Bon, d’accord, n’empêche, sans la conscience du voyant, tout se disloque. Et les fenêtres de Flaubert et de Magritte, alors !
Jardin des Tuileries, depuis une fenêtre du musée des Arts décoratifs, 17/04/16, 12h19 ©JJM