Faut-il danser, pour que les dieux apaisent
Les corps meurtris par les armes, la peur.
Un chœur d’enfants décore les visages
De pétales blancs. Les couleurs de la vie
Se mêlent à l’eau des criques. Écouter
Le vent. Couvrir la tempête des maux,
Par la beauté des jardins andalous.
Ne pas se soumettre, jamais las de vivre,
De rire, d’aimer. Alors danser, recueillir,
Au creux des mains, l’ombre et la lumière.
Texte inédit, extrait, 12/05/20 ©JJM