Tu vois, partout, cothurnes de bronze et masques trop serrés. Petites tragédies de poche, aléatoire dramaturgie où le vent souffle, funny Valentine, you make me smile, saigne mon cœur.
Au jardin, merles dans le figuier, tourterelles affairées, pie aux aguets. L’été renaît de sa mort annoncée, et le matin n’en finit pas de balayer le ciel, à grands coups d’autan. Côté cour, une trompette ruisselle.
Visage plissé de Chet. Une robe magnifique, la traîne se perd en coulisses et, sur scène, choisir. Ophélie, Il m’a prise, très fort serrée, puis il s’est éloigné. Hamlet est fou. Non, tout va bien, danse. Le dernier mot n’est à personne, qui dans l’air du soir fait trembler les arbres, se joindre nos mains.
texte et dessin (en cours) ©JJM