De sable, le silence, de sable a comblé ciel et mer, patelles gorgées, sable blanc. Bouche fermée, paupières serrées la nuit. Sombres coques asphyxiées, roche noyée. Les poissons filent dans les tourbillons, du sable d’or de volcans marins, de flammes d’alevins frangées d’algues rouges, de nuages nacrés, la tempête grondant sous les vagues joyeuses. Côte chahutée par un soleil bondissant, frais soleil pris dans les aiguilles de pins, le piaillement des moineaux, les cris des mouettes et du vent, le murmure des agaves. Prière enfouie sous les galets ballottés, ressac des mots oubliés.
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