L’Or des jours

Les mots cognent et crient.
Dents serrées. Mots étouffés.
Sur mon visage, est-ce moi.
Rien n’est visible – ou Soi.

Où. Ni fenêtre, ni masque.
Les yeux cherchent un arbre.
La bouche happe l’air des rues.
Dans les oreilles, houle de jazz.

La peau affleure, flotte au vent.
Pas de frontière, ni de falaise,
D’Île à l’horizon. Bleu infini,

De l’eau seule – Oh, Blessure.
Oh, Soleil et Joie, l’Or des jours.
Douceur, fragile et murmurée.

05 10 17

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