L’air frais

Une abeille s’entête à vouloir
Rejoindre le vent, les arbres
Et les fleurs. Mais quelles fleurs,
Dis-moi. N’est-ce pas un mirage.

La vitre est lisse et douce, et
L’abeille voudrait piquer, mourir.
Traverser, s’envoler vers l’azur,
Scintiller, corbeilles emplies d’or.

Faut-il sa colère, faut-il son effroi,
Faut-il son désespoir, son chagrin,
Pour briser le destin. Son amour.

La fenêtre va s’ouvrir. L’air frais,
Plus doux que la vitre, t’emportera
Au loin. Libre, tu pourras danser.

31 10 17

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