La mer est calme

Blême espoir, je pense à la campagne romaine.
Nuit bordée de rivages, de rues. Puis un train,
Visage rêveur. Je pense à Virgile, aux couleurs
D’un Corot. À la mer du Nord, à la nuit si froide.

Vertige. Fenêtre ouverte, ivresse des sommets.
Tous ces mots, sur la peau. Tatoués, arrachés.
Absence, joie calcinée. Nudité du vent. Alors,
Ciel rouge. Oui, rire encore. La mer est calme.

Oh nuit, dessine des ombres de joie. Souvenir
D’éclat de rire, beau milieu d’un jour prochain.
Fais bouillonner mon sang gelé, console-moi.

Corps transi, la vie au creux de nos mains. Un
Quatuor joue une ballade. Frôlement de tissus,
Pas de danse, parfum, et le cœur bat trop fort.

21 10 17

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