Il suffit d’un volet battu par le vent de mer.
Déserte à l’infini, une plage de sable, tandis
Qu’un petit avion rouge coupe le ciel d’opale.
Surgit, sans crier gare, un monde évaporé,
La vive brûlure. Elle ne dure pas. Le reflet
S’anime, joyeux, danse au cœur de la nuit.
Souffles intimes et mélodie des caresses,
Soleil des matins frais et paroles inouïes,
Tissent un avenir fragile. D’un visage seul
Émane cet écho, saisi au vol, d’un regard.
Les mots désarçonnés face au vertige du
Silence abyssal. C’est une question de vie,
D’amour. Oh, il arrive qu’après avoir vu un
Visage, tu le sais, on n’en revienne jamais.