Étrange mélancolie

La rue est écrasée de chaleur.
Une moto passe et tout tremble.
Où donc ai-je vu cela. J’imagine
Des arbres, et pas un immeuble.

L’ombre fuit devant mes pas.
Un bus asthmatique s’arrête, et
J’aperçois une frondaison secrète.
Un animal, caché je ne sais où,

Alerte l’univers d’un imminent
Miracle. Où est-ce. De ma bouche
S’envolent des oiseaux africains,
Je les aime tant, plumes fleuries.

Je trouve refuge dans un bouiboui,
Type maquis, bière fraîche, poisson
Grillé. Tu ris, je ne sais pourquoi.
Kilomètres de piste, fatigue. Mais

De quel voyage parles-tu. Le fleuve
Se perd dans un ciel blanc, le voile
Effiloché d’un été incendié. Tu ris.
Oh, étrange mélancolie. Dehors,

Un hippopotame bâille au milieu
D’un étang vert. Des flamboyants
Rougeoient. L’Afrique nous hante,
Si belle, avec ses chants, sa joie.

29 08 17

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