Écoute le vent

Si longtemps, est-ce possible, je cache ma joie.
Un sommet à gravir, un col à franchir, vent sec

De la confiance. Lumière et le sol ondule, nuage
Poussiéreux de mots, coquelicots épars, silence.

Tendre la main, oh, visage des nuits. Lamparo, et
Couloirs où je cherche en vain le refuge des yeux.

Nul chant ne rompt le fil d’une existence de sable.
Et rien ne nous sépare, que nous-mêmes, volonté.

Un palmier face à la mer, oui, la force d’un destin.
Nul opéra, les voix se sont tues, oh, écoute le vent.

19 08 17
San Carlos de la Rápita,15 08 17, 17h17. ©JJM

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