En silence interroge les cieux. Garde en toi
l’infinie douceur de la vie, le désarroi
de l’univers. Veille sur les forêts, les plages
désertées. Jette au fleuve ta colère, ta rage.
13 05 17
En silence interroge les cieux. Garde en toi
l’infinie douceur de la vie, le désarroi
de l’univers. Veille sur les forêts, les plages
désertées. Jette au fleuve ta colère, ta rage.
13 05 17
Sauras-tu retenir tes larmes, ton rire, étoiles
au bout des doigts, paysage nocturne. Tes yeux,
tes mains cherchent un visage, dans l’ombre pâle.
Ne gâche pas ta joie. Vaine attente sans dieux.
13 05 17
Loin du sable incendié, soleil indifférent,
cris d’oiseaux dilacérés. Vent de mer, houle
profonde. Murmure des genêts, dunes soûles
de lumière, abeilles folles. L’été nous attend.
12 05 17
Adieu Princesse, Dragon, vertige de l’aventure.
Adieu, ruines piétinées par crabes et mouettes.
Adieu, crie l’enfant joyeux. Oh, douce blessure,
au cœur des genêts, rêve d’océan, de conquête.
12 05 17
La marée fait une bouchée du château de sable,
laissant un ciel nuageux, la forme adoucie,
hérissée d’algues et de bois gris, de la fable
qu’un enfant avait nourrie de toi, ébloui.
11 05 17
Prendre appui et s’envoler, regard, mot d’amour.
Aventure d’un reflet, souffle du sang, profond
silence. Tes mains, oh, un oiseau tourne autour
des pins, lumière d’été, air délié, oui, dansons.
11 05 17
J’ai beau m’égarer, océan lointain, embruns
Sucrés du printemps, espoir fauché par le vent,
C’est ainsi, je perçois les cris d’un oiseau blanc,
Du soleil la brûlure, des genêts le parfum.
09 05 17
Visage offert, dans tes mains. Il enferme tout
À jamais. Ouvre-le, sa force est celle de l’eau,
Quand assèche lèvres et gorge, le soleil fou.
Je ne sais faire semblant, l’océan est si beau.
08 05 17
Pied crispé saigne, nacre acérée, chevelure
D’algues, d’alevins, dans le sable millénaire.
Joie, chagrin, abandon. Oh, divine nature.
Soi-même consolé par le soleil, par la mer.
08 05 17
Vent cyprès sang de Chine, extrasystole, butant,
Caillou secret, courant sur la vitre. Mais, pas
De vitre, pas de caillou. Un secret du temps,
Coquillage échoué, il crisse sous mon pas.
07 05 17