Inépuisable grâce, tu laves à grande eau la saleté
du jour, ventre noué j’ai ouvert la fenêtre, cyprès
dans un vent furieux, oh, Mars pleure de joie. La
tourterelle sur une branche ne bronche pas. Buée
d’un rêve sur la vitre, là, tu danses avec les arbres
et tu chantes, je ne vois plus rien. La joie de vivre
est nourrie de beauté, mélodie de Satie Je te veux,
fait se tendre le ciel, ton mon visage sous la pluie.
Valse folle, je vois un forêt joyeuse, pays Massaï,
vaches fières levant haut le mufle. Bougainvillées
de Dakar soudain, et l’océan, puissant, pour nous.
L’ailleurs est toujours là, si près, j’en frémis, rêve
d’Afrique, fine poussière douce au pied. Après la
nuit striée de cris. Flamboyants piqués d’oiseaux.
21 03 17 (épilogue 2)