La mer l’intériorité

La mer l’intériorité, flou de l’eau, visage.
La mer oblige à voir au-delà, il n’y a plus
rien, la vie ce rien, souviens-toi d’Ulysse,
lancé vers la haute mer, Borges, près de

l’origine, retrouvée, perdue à jamais, nul
n’échappe à la tempête, au soleil englouti.
La mer est ouverture fermée, elle retient
le temps. Il faut partir, insensé, où vas-tu.

Varco folle, oh Dante, l’aventure, l’amour
de l’au-delà. L’au-delà est amour, Beatrix.
Souviens-toi d’Achab, vaste océan, l’écho

du corps lancé vers toi, l’horizon douceur.
La houle de ta peau, les vagues joyeuses,
la peau caressée. L’intériorité au soleil, là.

18 03 17

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