L’image se dilue parfois dans l’éther de l’extase
de l’absence, en décide le hasard. Ou bien je ne
sais, l’autre le rêve le miroir la colère le chagrin
la joie, je ne sais. Parfois, repentir du peintre ou
je ne sais, de l’autre, rêve miroir colère chagrin,
de la joie, se voit plein ciel, le sillon d’un destin
neuf. Nouveau printemps. Ce matin un rien aura
suffit, pour que le merle du quartier s’époumone
dans le figuier nu. Frisson du mimosa. Je lance
les miettes du petit déjeuner à la tourterelle aux
aguets, un ciel de soie nappe les tuiles, le soleil
enflamme tout. Oh, joie des êtres étonnés d’une
telle splendeur, danse immémoriale. Les cyprès
se font tamtams, tu sais, pour la beauté du jour.
17 03 17