Splendeur du cap

Contre le vent d’est, Atlantique et Méditerranée
pris en tenaille, colonnes d’Hercule immergées,
mémoire du ciel infiniment bleu, oh, résistance
du corps. La baie me protège, le port abrite mes

rêves. Contre le soleil nulle bataille à mener. Ici,
l’être puise sa force dans la douceur des lauriers,
le parfum du jasmin, des orangers, et le murmure
des palmiers, des eucalyptus, meurt sur la colline.

Qu’y a-t-il à voir, hors la beauté des pins du cap,
des rochers. L’écume éclatante, lambeaux mêlés
aux algues échouées. Nos bouches, ivres de joie.

Le vent furieux est jaloux de cette splendeur, oh,
d’un coup se calme. La dune s’enflamme, le jour
bascule au fond des yeux. Nous restons là, muets.

17 02 17

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