Le fil d’or

Le brouillard n’y est pour rien, ni la neige ou le froid.
Pourquoi faut-il toujours quitter l’ici, sans ailleurs là.
Ne vois-tu pas que le sillage est effacé, Grec antique,
les yeux crevés, oh non, dessous, la douceur et la joie

trépignent, un rien suffirait, un mot, un pas, s’en aller.
Les paroles s’égarent au cœur des ramures, et la lune
s’affole. Le tamtam des arbres frémit. Le chagrin use
l’écorce. Son aiguille blesse l’aubier, mais l’arbre vit.

Je te vois, non, n’y crois pas, tu es cachée, où, jamais
je n’ai su. J’arrive, mon visage attend la neige. La rue
est illuminée. L’abandon est une route escarpée, rude.

Tais-toi, tu cries, cherche un mot, un seul et cache-toi.
Inaccessible est le cœur. Le profond est si haut, il fuit,
tremble au bout du doigt, se souvient de nous, fil d’or.

15 01 17

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