Un mystère

La musique a déserté la forêt. Oiseaux exilés.
Les branches nues frissonnent. Oh, vent glacé.
La joie se terre dans l’ombre des mots oubliés.
Épaisseur des murs. Traces, où. Cosmos muet.

Émotions enfouies sous les décombres du ciel.
Vivre et sentir, oui, accueillir le moindre souffle.
Lever les yeux, affronter une histoire inouïe. Oh,
te souviens-tu du sable pâle. Traînées d’algues,

coquillages écrasés par la houle, lame d’écume
tranchant dans le vif du vent. Marcher au bord
d’un mystère. Rire avec les mouettes affamées,

tandis qu’aux fenêtres s’agitent les peintures
de demain et d’ailleurs, tu sais, quand le froid
pique les doigts. Au loin, un cargo vert pomme.

05 01 16

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