La beauté prisonnière

Ne vois-tu pas, la colère au cœur du ciel,
oh, haïssable colère contre la mer, contre
le vent, colère vieille des âmes terrassées,
des yeux ensanglantés, entrailles broyées.

Non, elle n’est rien, et s’épuise en vain.
Abandon, c’est ta faute, amour dilacéré.
Casse le bec de l’oiseau, allume ton feu
de ses ailes, que son chant n’éclaire plus

l’univers. Alors, dans le miroir des jours,
il n’y aura ni mer, ni danse, ni bouche sur
laquelle ont fondu tes mots, inutiles, non,

ni le visage tant aimé, que tu ne cherches
plus, sinon la nuit, la nuit seule, immense,
la beauté prisonnière, le diadème céleste.

25 12 16

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