La beauté seule

De la nuit lacérée de griffures enfantines,
le miroir saigne. Joyeux, je m’avance vers

un soleil automnal, né d’un rêve d’amour
de Van Ruysdael, destin épaulé de nuages

somptueux, dont l’ombre lèche l’océan. Oh,
sur le sable mouillé, la trace de tes pieds nus.

La beauté seule nous sauve, tu sais, de tout,
de soi, du soleil même, sans elle volcan égaré.

22 11 16

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