Casse le bec de l’oiseau, allume ton feu
de ses ailes, que son chant n’éclaire plus
le ciel. Alors, dans le miroir de tes jours,
il n’y aura plus rien, ni la mer, ni la danse,
ni la bouche sur laquelle ont fondu tes mots,
inutiles, ni le visage aimé que tu ne cherches
plus, sinon la nuit, la nuit seule, immense,
et la beauté prisonnière, une étoile de sang.
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