La beauté prisonnière

Casse le bec de l’oiseau, allume ton feu
de ses ailes, que son chant n’éclaire plus

le ciel. Alors, dans le miroir de tes jours,
il n’y aura plus rien, ni la mer, ni la danse,

ni la bouche sur laquelle ont fondu tes mots,
inutiles, ni le visage aimé que tu ne cherches

plus, sinon la nuit, la nuit seule, immense,
et la beauté prisonnière, une étoile de sang.

29 11 16

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