Ouvrir

J’essaie d’ouvrir, qu’y a-t-il. J’ai beau accueillir, est-ce
moi. Ce volet, tous les matins. Rien n’y fait, ni tristesse,
ni rage, non, un voile cache le soleil. Je me suis éveillé,
pour jouer, levé, dans le couloir, oh, la forêt de tes yeux.

Voir, essayer, embrasser. Je refuse de marcher, ne veux
plus. Dans un jardin, une statue, moi. Aimer le marbre
et les rosiers, manger le ciel et dormir. Voir les oiseaux
posés sur mon bras, les enfants me lancer des cailloux.

Assis sur un banc, je lis. L’écureuil m’observe et j’essaie
de parler. Les mots coulent dans l’herbe, bouche sèche.
La joie des fleurs s’évapore dans la poussière d’un vélo.

Il fait nuit, oh, soudain. Pâleur des fontaines, les arbres
sont inquiets. Les pages de mon livre sont des miroirs.
J’ouvre les yeux. Fin d’après-midi, caresse de l’ombre.

13 09 16. Inachevé 136

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s